Les passagers de la Saint Simon, livres 1 & 2

Les passagers de la Saint-Simon nous offre ésotérisme et diableries, chroniques villageoises, conte amer, roman policier qui ne boude pas le nombre de ses victimes et même histoire d’amour impossible... C’est un livre sombre où Dieu et diables se tiennent souvent par la main…
C’est l’histoire d’un enfant, élevé en Bourgogne par une vieille nourrice, et dont le seul ami est ce rebouteux accusé d’avoir enfoudré un de ses « clients », quelques jours avant la Saint-Simon d’automne de 1938… C’est l’histoire d’un père retrouvé, un ténébreux docteur et de sa sinistre bicoque, l’immense « maison Dorotte » avec ses caves aussi profondes qu’interminables où pullulent les raveux. C’est aussi la chronique d’une pénible Occupation et d’une Après-guerre peu glorieuse, où se croisent chefs de la Milice, délateurs et curieux épurateurs ; c’est dans cette obscure confusion que vont discrètement naître les premières envolées lyriques d’un fameux mélomane, le docteur Landretiot…
Mais au-delà de cette descente aux enfers programmée, Les passagers de la Saint-Simon… c’est également le livre des cris joyeux et des éclats de rire, ceux de gamins facétieux que n’auraient certainement pas reniés Louis Pergault et Jules Romain, enfants réunis lors de la dernière mise en terre de Papa Simon le magicien. On y entend aussi les jurons de « célébrités locales », et le franc-parler d’individus hauts en couleur comme ces Tête de Flammes, Berouette,  Zonguet le Bossu…