Les beaux lis
Publié le 19 juillet 2024, par Charles-Erik LabadilleLes belles Liliacées
Nécessairement, il a dû se passer des histoires bien louches dans cette famille pour qu’elle se vide comme peau de chagrin ! On dirait presque que les botanistes se sont acharnés sur cette tribu pour la punir de lourds secrets cachés ou de son insolence ! Trop de beauté ? C’est peut-être le cas et les belles des belles ne sont plus que 3 en Normandie à monter sur le podium ! Et encore, leur grande rareté ici montre que leur indigénat n’est pas vraiment certain… La première s’enhardit plus au sud, notamment vers les bords de Loire ; les deux autres préfèrent l’air de la montagne…
La fritillaire pintade (Fritillaria meleagris)
Le lis martagon (Lilium martagon)
La tulipe sauvage (Tulipa sylvestris)
Les ex Liliacées
Pour « regonfler » la famille, nous avons laissé là quelques anciens membres bien ingrats partis créer leurs propres cellules : le magnifique colchique d’automne qui fleurit tous les deux ans (une année sur deux, c’est le fruit qui apparaît) ; la narthécie des marais, encore appelée ossifrage brise-os qui pousse sur le bord des tourbières acides et donc pauvres en calcium (où les bêtes au pâturage peuvent parfois se casser une patte…) ; l’hémérocalle qui décide parfois de quitter sa jardinière…
Colchicacées
Le colchique d’automne (Colchicum autumnale)
Narthéciacées
La narthécie des marais (Narthecium Ossifragum)
Xanthorrhéacées
L’hémérocalle orange (Hemerocallis fulva), échappée de jardins